Giala-Giala est la fête locale qui a lieu pour l’Epiphanie Les jeunes qui ont le tour de s’enrôler dans l’armée, participent à cette coutume. Dès le matin de la veille de l’Epiphanie, ils se rassemblent au port et décorent les bateaux de feuilles de myrte et de palmiers d’où ils plongeront le lendemain. Le soir, l’Autorité Municipale et Communautaire les accueille à la « Mairie d’Ermioni » en leur donnant des souhaits puis ils dînent dans une taverne de la ville. Le soir, les jeunes parcourent le village, de maison en maison, vêtus d’uniformes traditionnels de la marine, chantant le giala-giala et recevant friandises et souhaits. Le matin, ils se rendent à l’église métropolitaine de Taxiarches pour obtenir la bénédiction de l’église et descendent au port où les attendent les bateaux décorés. Jusqu’à ce que l’eau soit sanctifiée, les jeunes secouent les barques avec force, en continuant le chant « giala-giala ». « Dans la mer je tomberai bien, au fond des vagues, pour attraper ton tablier avec la broderie, giala-giala ». « Si tu es et que tu n’es pas un enfant du Maire, je t’embrasserai et laissez-moi aller en prison, giala-giala ». Avec le troisième plongeon de la Croix et le portrait de la Vierge Marie dans la mer, ils tombent dans les eaux froides. Les chanceux qui attraperont la croix et le portrait, en plus de la bénédiction, recevront également en souvenir une croix en or, un cadeau de la municipalité et de l’église. Cette coutume a commencé il y a de nombreuses années, lorsque ceux qui travaillaient sur les navires marchands, les épongeurs et les pêcheurs, c’est-à-dire les gens de la mer et de l’eau salée, sont tombés dans la mer pour la croix.