Au pied du mont Didimo en Argolida se trouve un phénomène géologique unique. La terre s’est enfoncée en deux endroits qui ressemblent à des cratères volcaniques. Seuls les énormes trous terrestres n’ont pas été créés par un volcan ou par un impact de météorite sur le sol, mais par l’affaissement du sol dû aux eaux souterraines de la montagne. Les deux cratères, appelés dolines, c’est-à-dire grottes, ont une forme circulaire et sont visibles de très loin en raison de leur taille. L’une est située au pied de la montagne et s’appelle Grande grotte et l’autre, à la plaine et s’appelle Petite grotte. Les préhistoriques s’y réfugiaient pour se protéger des phénomènes naturels, et pendant l’occupation turque, les habitants de la région transportaient le nitro de l’urine des animaux de la grande grotte et fabriquaient de la poudre à canon pour les armes. Le plus petit cratère est envahi de pins et sur ses parois rocheuses sont sculptées deux petites églises, celle d’Ai-Giorgis (Saint George) et celle de la Transfiguration. Un portique descendant qui ressemble à un puits est l’entrée la plus ancienne de la grotte. Selon la légende locale, il y avait la grotte de Cyclope, d’où Ulysse et ses compagnons se sont échappés. Une deuxième entrée, construite par les moines, mène à l’intérieur de la grotte, où se trouvent les deux églises sculptées, une piscine en pierre, un petit réservoir et un trou dit « l’Ermitage » d’où les ascètes montent avec une corde et on dit qu’il a laissé sa marque le cheval d’Agios Georgios.